Le voyage astral peut s’apprendre à l’aide d’instructions. Avec un peu d’entraînement, il est possible d’accéder à des mondes inconnus et même de les influencer. Vous trouverez ici tout ce qu’il faut savoir sur le voyage astral.
Voyage astral – Instructions pour plonger dans des mondes inconscients
Lors d’un voyage astral guidé, une partie de la conscience se détache du corps. Des dimensions et des sphères d’autres mondes sont explorées. Une fois que la conscience a quitté le corps, elle peut le contempler d’en haut. Dans cet état, tout semble léger et en apesanteur. La partie subtile peut alors voler et traverser les murs. Cette expérience peut être vécue pendant le sommeil ou dans un état de transe. La méditation s’avère donc efficace pour voyager dans l’astral.
- Synchronisez précisément votre réveil. Réglez-le sur 4 heures et demie. Levez-vous, bougez doucement pendant cinq minutes, lisez votre journal des rêves et buvez 150 ml d’eau. L’interruption maintient le cortex préfrontal actif pendant que la pression REM se reconstitue, ce qui favorise la prise de conscience ultérieure.
- Tenez systématiquement un journal des rêves. Placez un cahier à couverture souple à côté de votre lit. Écrivez chaque scène immédiatement après votre réveil, en notant les mots clés, et entourez les symboles récurrents d’un cercle rouge. Il est prouvé que trois semaines d’écriture régulière améliorent la mémoire des rêves et créent des liens qui resurgissent pendant la phase hypnagogique.
- Intégrez des boucles de réalité. Pendant la journée, appuyez toutes les deux heures votre doigt contre la paume de votre main et comptez silencieusement jusqu’à huit. Si votre doigt passe à travers votre main dans votre rêve, vous êtes réveillé. Après 40 vérifications par jour, le cerveau enregistre ce test comme une habitude qui apparaît automatiquement pendant le sommeil paradoxal.
- Créez un environnement de sommeil peu stimulant. Obscurcissez complètement la pièce, réglez la température à 18 °C et éteignez tous les écrans deux heures avant de vous coucher. N’utilisez des bouchons d’oreille que si les bruits extérieurs sont dominants, car le silence complet rend les sons hypnagogiques plus facilement audibles.
- Appliquez précisément la technique de respiration 4-7-8. Allongez-vous à plat sur le dos, inspirez pendant quatre secondes, retenez votre respiration pendant sept secondes, puis expirez en huit secondes. Après six cycles, le tonus vagal passe en mode parasympathique, le rythme cardiaque ralentit et le cortex reste actif.
- Utilisez les battements binauraux dans la bande thêta. Mettez un casque fermé, écoutez des mélanges de fréquences autour de 4 Hz, par exemple « Hemi-Sync Gateway ». Réglez le volume de manière à ce que votre respiration soit plus forte que le signal. Les vibrations synchronisées facilitent la phase de vibration qui suit.
- Ancrez une affirmation précise. En vous endormant, répétez calmement « Je glisse consciemment hors de mon corps ». Trente répétitions suffisent pour inscrire la phrase dans votre mémoire procédurale. Plus de mots dispersent l’intention.
- Stabilisez votre posture symétrique. Placez vos bras légèrement écartés le long du torse, soutenez le creux des genoux avec un petit coussin afin de soulager la colonne lombaire. Évitez les courants d’air, car le froid déclenche des échos musculaires et perturbe la rigidité imminente.
- Relaxation musculaire progressive en huit séquences. Contractez les orteils pendant cinq secondes, puis relâchez. Passez ensuite aux mollets, aux cuisses, aux fesses, au ventre, à la poitrine, aux mains et au visage. Après la huitième série, une sensation de lourdeur apparaît, signe fiable de la paralysie du sommeil.
- Enregistrez passivement les signaux hypnagogiques. Bourdonnements, picotements, flashs lumineux et voix apparentes font partie de l’activation du réseau temporo-pariétal. Observez simplement, ne réagissez pas. Les neurosciences classent cette activité mixte entre le cortex vestibulaire et le cortex visuel comme une illusion.
Techniques de séparation et de navigation
Après un travail préparatoire minutieux, vient la projection proprement dite. La recherche neurologique indique que de telles expériences ne constituent pas des voyages avérés, mais plutôt une perception modifiée de soi ; les expériences de réalité virtuelle déclenchent synthétiquement des illusions comparables.
- Rendre la technique de la corde tangible. Imaginez une corde de chanvre rugueuse au-dessus de votre poitrine, attrapez-la imaginairement, tirez-la rythmiquement sans contracter vos muscles. Respirez de manière synchrone, sept tractions suffisent souvent, puis la sensation vestibulaire bascule et vous sentez le point d’ancrage au-dessus de votre front.
- Roll-Out comme un glissement latéral en douceur. Visualisez votre torse incliné d’environ dix degrés sur le côté. Ce mouvement libère la position rigide du moi. Dès que vous sentez le lit rebondir, laissez-vous mentalement tomber vers l’extérieur.
- Protocole Focus 10. Rappelez-vous le signal marqueur de la session audio, dites « Esprit éveillé, corps endormi ». Comptez directement vingt respirations, à chaque expiration, l’image de votre corps s’enfonce plus profondément jusqu’à devenir floue.
- Contrôlez le canal des vibrations. Dirigez le bourdonnement du plexus solaire vers le haut, le long de la colonne vertébrale. Dès que le bourdonnement atteint le sommet du crâne, vous avez l’impression d’être aspiré vers le haut. Laissez le mouvement se produire, n’interrompez pas.
- Définissez un point d’ancrage. Fixez-vous à l’avance un objectif clair, par exemple la porte fermée de la pièce. Dès que votre perception est séparée, concentrez-vous exclusivement sur cette porte. Cette concentration simple empêche toute rupture de scène.
- Adoptez une vision à 360 degrés. Tournez lentement sur vous-même dans votre esprit. Percevez les bruits, la lumière, les textures sans les juger. Cette manœuvre stabilise l’enveloppe énergétique.
- Testez vos sens. Touchez un mur, ressentez la température, la dureté et même l’odeur. Plus vous utilisez vos sens, plus la scène reste cohérente, selon les modèles actuels d’autoreprésentation.
- Programmez votre destination. Avant de vous endormir, formulez une commande telle que « Visite les archives symboliques ». Répétez la commande dès que vous remarquez la déconnexion, puis laissez la scène changer automatiquement.
- Respectez le protocole de sécurité. Arrêtez immédiatement si vous ressentez de l’anxiété, des palpitations cardiaques ou un bruit fort. Bougez le bout de vos doigts, respirez profondément, roulez les yeux vers la gauche et vers la droite. Ces impulsions ramènent la perception dans le corps. Selon des rapports de cas, des risques tels que des états d’anxiété, une perte d’orientation ou le sentiment de ne plus pouvoir revenir en arrière surviennent occasionnellement ; pratiquez donc dans un environnement protégé.
- Terminez l’intégration avec soin. Notez immédiatement chaque scène, buvez de l’eau claire, marchez pieds nus pendant cinq minutes. Cette mise à la terre aide le système sensoriel à se recalibrer.
- Remarque concernant la classification. Des travaux en neurosciences réalisés à partir de 2024 (notamment Blanke et al., Nature et Scientific Reports) considèrent les voyages astraux comme une illusion du schéma corporel, causée par l’activation de la région temporo-pariétale ou par des stimuli audiovisuels synchronisés en réalité virtuelle. Différence avec le rêve lucide : dans le rêve lucide, le sentiment du moi reste ancré dans l’image corporelle, tandis que le voyage astral localise subjectivement un déplacement du soi. Ces deux états sont considérés comme des phénomènes de conscience sans composante externe vérifiable.