Le hit de Netflix « Bébé renne » : voici la véritable histoire

« Bébé renne » est une série Netflix qui connaît un engouement. L’histoire d’une harceleuse est basée sur des faits réels.

C’est de cela qu’il s’agit dans « Bébé renne « 

13,3 millions de vues en sept jours font de « Bébé renne » un hit Netflix. La série britannique est sur toutes les lèvres, mais de quoi s’agit-il exactement ?

• La série raconte l’histoire de Donny Dunn, un comique sans succès qui travaille dans un bar où il rencontre Martha. Martha prétend être une avocate à succès. Elle est attirée par Donny et revient régulièrement au bar.

• D’une connaissance naît une obsession. Martha tombe amoureuse de Donny et le harcèle. Elle n’accepte pas le rejet. Le surnom qu’elle donne au comédien est « bébé renne ».

• Et il n’y a pas que le harcèlement qui joue un rôle dans la série. Donny doit aussi surmonter un traumatisme du passé.

Toute la vérité dans « Bébé renne « 

« Bébé renne » est un succès sur Netflix, mais ce n’est pas une fiction. Seuls quelques détails ont été modifiés pour des raisons dramatiques. Détail piquant : l’acteur principal Richard Gadd est également l’auteur de la série, car il raconte ici sa propre histoire.

• Gadd a effectivement eu une harceleuse dans sa vie pendant quatre ans, mais le nom de celle-ci n’était pas Martha. L’auteur tient à ce que la véritable identité de cette femme ne soit pas révélée au grand jour, car contrairement à la fin de la série, la vraie Martha – attention spoiler – n’a pas dû aller en prison.

• Auprès l’Independent, Gadd a déclaré : « Le système l’a abandonnée. […] Je ne soulignerai jamais assez à quel point ma harceleuse est une victime ». Comme dans la série, Gadd a un lien ambigu et particulier avec sa harceleuse, que les personnes extérieures ont du mal à comprendre.

• Les fans de la série ne l’acceptent pas forcément et mènent leur propre enquête pour savoir qui pourrait se cacher derrière la harceleuse, son amie Teri et l’auteur de télévision Darrien. Gadd demande aux spectateurs et spectatrices d’y renoncer, car il ne s’agit pas de clouer quelqu’un au pilori, comme il l’a souligné sur Instagram.